RACES NORMANDE ET MONTBÉLIARDE Les généticiens américains confirment leur intérêt
En croisant ces deux races avec la holstein, les Américains profitent des atouts de fertilité, de longévité et de richesse protéique du lait.
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S i les races normande et montbéliarde poursuivent leur sélection sur la longévité et la fertilité, elles ne perdront pas leur condition corporelle, ces trois critères étant très liés, affirme Leslie Hansen, universitaire à Minneapolis (États-Unis). Elles éviteront ainsi les erreurs de la holstein qui a développé le lait contre l'état corporel. » Dans des croisements avec la holstein, il teste l'utilisation alternative de la normande, la montbéliarde et la rouge norvégienne. Avec une vingtaine de généticiens nord-américains, il a visité durant une semaine, fin novembre, des élevages montbéliards puis normands. « Nous ne recherchons pas le caractère mixte de ces deux races pour obtenir une meilleure valorisation de la viande », précisent-ils. En intégrant l'une ou l'autre race dans les croisements, ils veulent profiter des atouts de fertilité, longévité et richesse protéique du lait qu'elles offrent toutes les deux. « Plus productive et adaptée aux logettes, la montbéliarde peut être utilisée dans les élevages laitiers intensifs, estiment-ils. La normande évoluera mieux dans les exploitations plus extensives, développant le pâturage. » À condition que la normande conserve des animaux de plutôt petit gabarit. « La proposition de taureaux améliorateurs en taille risque de pénaliser l'exportation normande aux États-Unis », avertit Jérôme Château, président de Normande Génétique, importatrice de semences aux États-Unis.
CLAIRE HUE
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